Ce qu'on sait : Les critères pour le diagnostic d’anorexie mentale mettent la priorité sur le refus (critère A) et la peur (critère B) de la prise de poids, sans prendre en compte une recherche active de la maigreur.
Ce qu'on apprend : En intégrant psychologie et neurobiologie, l’auteur montre combien inclure le système de récompense dans la physiopathologie de l’anorexie mentale permet de mieux la comprendre.
Ce que ça change : Plutôt que fuir les calories, l’anorexie s’exliquerait plutôt par une altération conjuguée de plusieurs mécanismes (voir schéma) dont une difficulté à valoriser, neurobiologiquement, la prise alimentaire
Référence: Kaye WH, Wierenga CE, Bailer UF, Simmons AN, Bischoff-Grethe A. Nothing tastes as good as skinny feels: the neurobiology of anorexia nervosa. Trends Neurosci. 2013 Feb;36(2):110-20. doi: 10.1016/j.tins.2013.01.003. Epub 2013 Jan 18.
Philip Gorwood